Critique du film : "Les vacances de National Lampoon" (2023)

R| 1h 38m | Comédie, Road movie | 16 juillet 2023

Je me suis souvenu de "National Lampoon's Vacation" comme étant assez hilarant lors de ses débuts en 1983. À l'époque, il y avait de la nouveauté, le réalisateur Harold Ramis était sur une lancée ("Ghostbusters") et Randy Quaid a créé une "icône" culturelle de l'arrière-pays. avec son cousin hilarant skeevy Eddie. Il y avait le mannequin Christie Brinkley dans une Ferrari rouge, une chanson à succès du groupe de rock superstar Fleetwood Mac's Lindsey Buckingham ("Holiday Road"), et le sujet de la nostalgie américaine des années 1960 omniprésentes.–Classe moyenne à inférieure des années 70, toute la famille entassée dans un break gourmand en essence vacances d'été sur la route.

En le revoyant pour cette critique, comme je m'y attendais un peu tristement, je m'ennuyais surtout (j'aurais peut-être un peu grandi en 40 ans), mais je cherchais les raisons pour lesquelles ce film est devenu un peu un classique culte américain. J'y reviendrai plus tard. "National Lampoon's Vacation" est de retour dans les salles et Warner Bros. a sorti le film en 4K pour la célébration du 40e anniversaire.

Histoire

Clark Griswold (Chevy Chase) est un papa dont les bons souvenirs d'enfance de vacances en famille l'incitent à léguer à sa famille une telle expérience. En réponse aux doux avertissements de sa femme Ellen (Beverly D'Angelo) concernant un désastre potentiel, il achète le break des années 70 le plus moche et le plus laid des années 70 et part de Chicago. pour Walley World, un parc d'attractions californien, avec des enfants (Dana Barron, Anthony Michael Hall) en remorque.

Les chansons familiales sont chantées avec enthousiasme ! Des cartes papier sont consultées, le GPS n'existant pas. (Je me souviens de la carte papier. Soit vous étiez un bon navigateur, soit vous n'aviez aucun talent pour déchiffrer les petites lignes sinueuses bleues, rouges et vertes. Le GPS a multiplié par 1 000 ma joie de vivre).

Mais comme le savent tous ceux qui sont déjà partis en vacances, ils sont sujets à un chaos immédiat, et la tentative de vacances de Clark Griswold devient une mission de Sisyphe pour vaincre tous les accidents et les manifestations de la loi de Murphy qui se dressent sur le chemin.

Comme se retrouver dans un quartier du centre-ville et demander son chemin pendant que ses enjoliveurs, euh, ses jantes, se font voler; s'exhiber pour sa famille et ennuyer un barman local au point de se faire tirer dessus ; étant si incroyablement superficiel qu'il trompe sa magnifique femme blonde en flirtant avec une autre blonde magnifique, de temps en temps, pendant au moins 700 miles, ce qui déclenche sa propre crise de la quarantaine.

Cousin Eddi

Ensuite, il y a l'escale dans le Kansas rural pour rendre visite au cousin de Clark, Eddie, et au reste de sa famille élargie de l'enfer, et trotter, délicieusement, tous les stéréotypes possibles des choses qui nous font nous tortiller à propos de ce sujet.

Comme le cadeau d'Eddie de chaussures habillées blanches et brillantes ("Aw, vous n'auriez pas dû!"), L'élevage de vers comme passe-temps pour les garçons (sans parler des piles de magazines féminins), la toux-inceste déduit- la toux, et aussi la réfutation de la cousine de la campagne Vicki (une jeune Jane Krakowski) à sa cousine de banlieue Audrey la qualifiant de " pas cool " pour être agricultrice - une boîte à chaussures pleine d'herbe puissante cultivée à la ferme. Les chaussures blanches douées étaient le moindre cousin qu'Eddie pouvait faire, après avoir tenté d'obtenir 52 000 $ de Clark.

D'autres aventures : perdre le sac et les cartes de crédit d'Ellen ; perdre le chien vicieux de tante Edna parce que Clark l'a traîné par inadvertance derrière la voiture; et la perte de tante Edna elle-même, qui doit être attachée au toit de la voiture en attendant un enterrement convenable.

Bien vieilli ?

"Vacation" d'Harold Ramis n'a pas vraiment vieilli autant, à part le GPS et les voitures plus belles, car les vacances en famille n'ont qu'un nombre limité de permutations et de combinaisons de scénarios possibles. Nous racontons toujours avec plaisir des histoires de vacances, comme la récente série Netflix "White Lotus".

Ce qui a changé dans le film pour moi, c'est moi : j'ai une tolérance zéro pour le smarmy Clark qui n'apprécie pas sa femme presque parfaite, qui lui donne tout ce qu'il veut jusqu'à ce qu'elle le surprenne en train de se baigner dans la piscine du motel avec la Ferrari fille. Oui, je sais que c'est une comédie ! À l'époque, je me disais : « Ah ouais ! Christie Brinkley nue dans une piscine ! Maintenant, je me dis: "Clark, espèce d'idiot massif."

Bien qu'il puisse être exagéré d'appeler "National Lampoon's Vacation" un trésor national, il est bon de noter que ce fut un succès au box-office malgré des critiques mitigées. Il était, après tout, soutenu par une cargaison de talents du réalisateur Ramis et de l'écrivain John Hughes ("Ferris Bueller's Day Off" et une longue série de films à succès).

En fin de compte, je pense que la raison pour laquelle il résonne encore est que ce qui relie tout cela est un sentiment tangible de nostalgie familiale, un petit pincement à la poitrine de cette chanson stupide mais douce "Holiday Road", et ce break vert horrible naviguant vraiment de beaux paysages (et des attractions routières vraiment collantes) d'une mer à une mer brillante. (Le lac Michigan de Chicago est assez grand pour être une sorte de mer.)

Une scène en particulier résume pour moi la magie de ce film. La famille, tout endormie, dérive dans leur long bateau terrestre vert avec le frein de stationnement desserré, ronflant, la tête penchée, hors de la bretelle d'autoroute, à travers les feux rouges, par-dessus les bordures, à travers les arrière-cours de banlieue verdoyantes la nuit, manquant de peu les accidents de la circulation – et se réveillent juste à temps pour s'arrêter juste devant leur motel.

Si ce n'est pas une métaphore pour les humains naviguant dans la vie en toute sécurité dans la paume d'un plan supérieur, je ne sais pas ce que c'est. Je pense que cette séquence de rêve est l'essence même de la raison pour laquelle nous aimons toujours autant ce film, et si magique que John Hughes en a écrit une version différente pour la fin de "Le jour de congé de Ferris Bueller.« Vous vous souvenez de celui-là. Où Ferris, en course pour battre le retour de ses parents, traverse des domaines verdoyants et des lotissements sinueux, passe devant un pique-nique familial et un grill dans le jardin, devant deux adorables bains de soleil (avec un lent rappel des étapes pour une introduction de type politicien), devant des filles rire sous un porche, à travers le salon et la cuisine d'un étranger ("Ça sent bon !") jusqu'à une salle de sport dans la jungle avec un trampoline pour un point culminant dans son propre jardin. Ces types de montages semblent être la façon préférée de Hughes de célébrer la banlieue entièrement américaine, et Harold Ramis a clairement dit "Amen".

"National Lampoon's Vacation" a engendré une franchise de six films, et Cousin Eddie s'est ancré pour toujours dans la culture pop américaine dans "National Lampoon's Christmas Vacation", dans la scène ineffable où il livre la meilleure réponse en deux mots de l'histoire du cinéma, tout en se tenant debout. la neige dans un peignoir court et un chapeau à oreillettes, nettoyant les toilettes de sa caravane. Je plaisante, bien sûr. Mais cette scène est drôle.

"Les vacances de National Lampoon"
Réalisateur : Harold Ramis
Avec : Randy Quaid, Christie Brinkley, Chevy Chase, Beverly D'Angelo, Dana Barron, Anthony Michael Hall, John Candy, Eugene Levy, Jane Krakowski
Classement MPAA : R
Durée : 1 heure 37 minutes
Date de sortie : 29 juillet 1983
Note : 3,5 étoiles sur 5